Les mouvements respiratoires

Le nombre des mouvements respiratoires

Est de quatorze à seize par minute chez le jeune adulte, de vingt-quatre à trente chez l'enfant, de quarante à cinquante chez le nouveau-né; ce nombre recommence à augmenter avec l'âge.

On distingue deux sortes de respiration : l'une surtout costale, l'autre essentiellement abdominale, selon les gens, c'est l'une ou l'autre qui domine.
La respiration abdominale est typique des enfants, le diaphragme bouge tandis que les côtes restent quasi immobiles.
Chez la femme en revanche, la respiration est costale, c'est le thorax et notamment sa partie haute qui agit.
C'est particulièrement vrai pendant la grossesse où les mouvements du diaphragme sont gênés par la présence du fœtus.

Modifications respiratoires

Dans certains circonstances, les mouvements respiratoires connaissent quelques modifications, lors d'un gros effort physique par exemple, il est nécessaire d'interrompre la respiration : le thorax doit être dilaté au maximum par une profonde inspiration suivie par la fermeture de la glotte.
Dans cette situation particulière, la cage thoracique offre un très solide point d'appui aux muscles qui s'y attachent et leur permet de se contracter avec force.
Le bâillement (profonde inspiration), le hoquet (inspirations brèves et spasmodiques dues au diaphragme), la toux, l'éternuement et le rire sont d'autres modification de l'expiration normale.
On voit donc que la quantité d'air qui se renouvelle à chaque inspiration est relativement réduite.
A fin de ré-oxygéner le sang, il est utile de faire souvent de profondes inspirations qui améliorent considérablement l'oxygénation du sang.
la dilatation de la cage thoracique n'a pas pour seule fonction de régler l'entrée d'air dans les poumons.
Elle agit également sur les organes de la circulation : Le sang veineux est attiré vers le cœur, de qui facilite la circulation dans la veine cave.
Lors de l'expiration, la pression intra-thoracique s'oppose au retour veineux dans le cœur et favorise la circulation dans les artères.

Bilan quotidien de la respiration

Il s'établit ainsi : l'organisme, en moyenne, inhale 11000 litres d'air, soit plus de 2200 litres d'oxygène d'un poids unitaire de 1,4 g, soit au total 2,5 kg d'oxygène.
Il expire environ 1,75 kg d'oxygène. les 750 g de différence représentent la quantité d'oxygène que l'organisme a utilisée.
Dans le même temps, la quantité d'anhydride carbonique expiré est de 850g soit à peu près 400 litres.
Cette consommation sont le fait de l'activité chimique alvéolaire que nous allons détailler.

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