Bronchites


Les bronchites :

- La bronchite est une inflammation des bronches aiguë ou chronique, l’inflammation rend la respiration plus difficile, car les parois des bronches sont enflées et produisent une quantité importante de mucus.
- La fièvre et la toux caractérisent les bronchites aiguës alors que les toux persistantes et productrices sont le signe de bronchites chroniques.
- Cette maladie arrive généralement au l'hiver ou à l'automne, par petites épidémies.
- La bronchite aiguë dure de 2 à 3 semaines, la bronchite chronique dure plus de 3 mois par année.
- L'agent causal de la bronchite peut être virales ou bactériennes.

Causes:

- Dans la plupart du temps, La bronchite aiguë est causée par un virus, et dans de rares cas la bronchite est d'origine bactérienne.
- Dans la majorité des cas, le tabagisme (actif et passif) est la cause principale de la bronchite chronique.
- La pollution atmosphérique et la pollution professionnelle.
- Le climat humide.
- Les infections respiratoires à répétition.
- L'hypersensibilité allergique.

Symptômes:

- Une toux profonde, en général sèche au début puis venant rapidement grasse.
- Une fièvre persistante, peut être présente pendant 3 à 5 jours.
- Des expectorations visqueuses de couleur claire, jaunâtre ou verdâtre.
- malaise général : des frissons, la fatigue, une baisse d'appétit, des maux de tête, des courbatures, une voix rauque.
- Dyspnée aggravée par l'effort inspiration.
- Douleurs thoraciques.

Évolution:

- L'évolution est le plus souvent bénigne chez le sujet sain, avec une guérison spontanée en dizaine de jours.
- Une fièvre supérieur ou égal à 38,5°C persistante au-delà de3 jours doit faire reconsidérer le diagnostic.
- Il en est de même si la taux avec ou sans expectoration, dure au-delà de 2 à 4 semaines ( recherche une complication ).
- Chez les emphysémateux, elle peut provoquer une insuffisance respiratoire qui peut être mortelle.
- La bronchite aiguës peut aussi être dramatique chez le nouveau-né, le nourrisson et les personnes âgés.

Traitements:
Antitussifs :
- Au début sédatifs de la toux, il est possible de traiter la bronchite aiguë avec des antitussifs comme la codéine, Coéthyline, le Dextrometorphane, la Noscapine.
Fluidifiants :
- Ensuite pour traiter une toux grasse avec des expectorations, on va utiliser des fluidifiants ou expectorants pour respectivement fluidifier et "faire sortir" le mucus ( ex : Benzoate de soude, Ipéca, Terpine ) .
Bronchodilatateurs :
- En cas de respiration sifflante ou de râles, l’usage d’un médicament ayant pour effet d’ouvrir les bronches ( ex : Salbutamol ou Ventolin ).
Antibiotiques :
- Dans la grande majorité des cas, la bronchite est causée par un virus. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité, de plus, la coloration jaune verdâtre des sécrétions n’est pas un indicateur d’infection bactérienne et ne justifie pas la prescription d’antibiotiques, toutefois, si une infection bactérienne est diagnostiquée, des antibiotiques peuvent parfois être prescrits.
Antalgiques Antipyrétique :
- En cas de maux de gorge ou de maux de tête, l'aspirine (pour les adultes seulement), Paracétamol peuvent soulage le malade et réduit la fièvre.

Hyperthyroïdie

Hyperthyroïdie:

- La thyroïde :

est une petite glande située dans votre cou, juste sous la pomme d'Adam, elle sécrète des hormones, connues sous le nom de thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), qui augmentent le taux métabolique de l'organisme.

- L’hyperthyroïdie :désigne une production anormalement élevée d’hormones par la glande thyroïde, elle est beaucoup moins courante que l'hypothyroïdie .

Causes:

a/- La maladie de Basedow :

C'est la cause la plus courante de l'hyperthyroïdie, La maladie de Basedow survient lorsque le système immunitaire produit un anticorps anormal qui agit comme la TSH et stimule la totalité de la glande thyroïde, ce qui conduit à une hyperactivité et à des taux plus élevés d'hormones thyroïdiennes.

Le diagnostic est fait en présence de TSI (Thyroid stimulating immunoglobulins) dans le sang des patients dont la structure est proche de celle de la TSH, et stimulant ainsi la production d'hormones thyroïdiennes par la glande.

b/- Le nodule toxique :

Les nodules sont des petites masses qui se forment dans la glande thyroïde, en solitaire ou en groupe .

c/- La thyroïdite :

- Si une inflammation touche la thyroïde, cela peut aussi causer un excès d’hormones thyroïdiennes dans le sang, l’inflammation elle peut être de nature infectieuse ou auto-immune comme lors de a thyroïdite de Hashimoto avec la présence d'Anticorps anti-thyroglobuline et anti-récepteur à la TSH, ou survenir après un accouchement.

c/- Autres causes :

- Le cancer de la thyroïde évolué.

- La prise d'hormone thyroïdienne en quantité trop élevée..

- Effet secondaire de la prise de certains médicaments, comme ceux qui sont riches en iode.

Symptômes :

- Un rythme cardiaque rapide (des palpitations ou des battements très forts).

- Une accélération du pouls .

- Une chaleur ressentie comme insupportable (thermophobie).

- Des tremblements fins des mains, conséquence de l'excès de circulation sanguine rapide du sang .

- Soif excessive ( polydipsie ).

- Une perte de poids malgré un appétit normal ou même accru.

- Des interruptions du sommeil.

- Un essoufflement (dyspnée).

- Diarrhée chronique.

- Une faiblesse musculaire.

- L'apparition d'un goitre à la base du cou.

- Une augmentation du risque de perte osseuse (ostéoporose) .

- Démangeaison isolée.

- Absence totale ou partielle de menstruations.

- La fatigue.

- Les yeux bouffis, un larmoiement, une sensibilité à la lumière ou un regard fixe intense.

- La nervosité.

Traitements:

a/- Les antithyroïdiens de synthèse (propylthiouracile ou méthimazole) :

- Ces médicaments empêchent la production de nouvelles hormones thyroïdiennes, sans causer de dommages permanents, au bout de 1 à 2 mois de traitement, parfois moins, le patient devient euthyroïdien, ( fonctionnement normal de la thyroïde ), le médecin peut alors diminuer la dose, Le délai d'efficacité peut être long .

b/- Iode radioactif :

- L'iode radioactif permet de détruire de manière permanente une partie des cellules thyroïdiennes, de sorte que la glande thyroïde produise moins d'hormones, Ce traitement n'est proposé qu'à certaines formes de maladie de Basedow, elle expose à un risque d'hypothyroïdie .

c/- Ablation de la thyroïde (thyroïdectomie) :

- Elle consiste en l'ablation de la totalité ou d'une grande partie de la glande thyroïdienne .

d/- Traitements spécifiques :

- Pour soulager des symptômes bien précis, d’autres médicaments sont parfois employés au besoin, en cas de douleurs, un antalgique peut être donné, de même en cas de fièvre (antipyrétique), Les bêta-bloquants ralentissent le cœur et diminuent les palpitations ainsi que les tremblements.

L'hypertension artérielle

L'hypertension artérielle(HTA):

- C'est l'élévation de la pression sous laquelle circule le sang dans les vaisseaux.

-Elle résulte d'un ajustement de la maxima et de la minima à un niveau anormalement élevé, on parle de HTA lorsque la maxima est égale ou supérieure à 16 cm de mercure et la minima est égale ou supérieure à 10 cm de mercure.

- La tension artérielle normale est inférieure à 14/9.

- HTA c'est une maladie fréquente, qui augmente avec l'âge, avec une composante héréditaire.

Causes:

- Dans 90 % des cas, la cause de l'hypertension artérielle reste inconnue : elle est dite "essentielle".

- Dans 10 % des cas, l'hypertension artérielle est secondaire : plusieurs causes peuvent être à l'origine d'une hypertension.

a/- Causes rénales :

* Les glomérulonéphrites : protéinurie, hématurie, syndrome néphrotique.

* La glomérulopathie diabétique.

* Les néphrites interstitielles métaboliques : goutte, hypercalcémie.

* La maladie polykystique des reins (polykystose rénale)...

* Les pyélonéphrites chroniques.

* La tuberculose rénale.

* La sténose de l'artère rénale (gonflement d'un ballonnet dans l'artère rétrécie).

b/- Causes des glandes surrénales :

* Le phéochromocytome : Il s'agit d'une tumeur sécrétant en excès des catécholamines, Ces substances augmentent la fréquence cardiaque .

* Le syndrome de Conn entraîne une sécrétion de l'aldostérone en excès, provoquant une rétention d'eau consécutive à une rétention de sodium, et une fuite de potassium.

* Le syndrome de Cushing entraîne une sécrétion importante de cortisol ou de ses dérivées.

c/- L'intoxication par la glycyrhizine : La glycirrhizine de la réglisse est transformée dans l'organisme en acide dont la structure chimique est proche de celle de l'aldostérone. Les symptômes simulent un syndrome de Conn. L'arrêt de la réglisse normalise la TA.

d/- Grossesse : L'hypertension artérielle, apparaissant chez une femme enceinte est appelée hypertension artérielle gravidique, Elle apparaît habituellement après la 20 ème semaine de grossesse, elle est due à une insuffisance placentaire .

e/- La coarctation aortique : C'est le rétrécissement congénital (de naissance) de la jonction entre aorte horizontale et aorte descendante (isthme aortique) .

f/- Causes favorisantes : L'âge, Le sexe, L'hérédité, L'alimentation (dont l'excès de sel), Le poids, Le diabète, Le stress, L'effort physique et la sédentarité...

Symptômes:

- Des maux de tête .

- Des étourdissements .

- Des troubles visuels : mouches volantes, brouillard devant les yeux...

- Une fatigue .

- Des saignements de nez .

- Des hémorragies conjonctivales .

- Des crampes musculaires .

- Une pollakiurie (envie fréquente d'uriner) .

- Une dyspnée (gêne respiratoire traduisant une insuffisance ventriculaire gauche) .

Évolution:

- Complications neurologiques .

- Complications rénales .

- Accidents gravidiques chez la femme enceinte .

- Complications vasculaires diverses .

- Hypertension artérielle maligne .

Traitements:

a/- Les règles hygiéno-diététiques :

- Régime peu salé .

- Amaigrissement en cas d'obésité .

- Arrêt de l'alcool et du tabac .

- Hygiène de vie .

- Activité physique régulière .

- Relaxation .

- Augmenter la consommation de fibres alimentaires, et diminuer celle des graisses.

- Augmenter la consommation d'eau .

- Utiliser une pilule faiblement dosée en œstrogènes .

- Chez les neurotoniques, éviter le thé, le café .

- Mener si possible une vie calme et régulière, en respectant les heures de sommeil .

b/- Le traitement médicamenteux :

- Les diurétiques : (ex : le furosémide et l'amiloride), Ils agissent par élimination de l’eau et du sodium contenus dans le sang ce qui induit une diminution du volume sanguin et donc une baisse de la tension artérielle .

- Les bêta-bloquants : Ils agissent principalement en réduisant l'activité des catécholamines sur le cœur et en diminuant la sécrétion de rénine, Ils sont particulièrement indiqués en cas de cardiopathie ischémique associée.

- Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion : Ils réduisent les taux circulants d'angiotensine et d'aldostérone.

- Les antagonistes de l’angiotensine : blocage direct des récepteurs de l’angiotensine.

- Les inhibiteurs calciques : Ils réduisent le tonus des artères en diminuant les capacités vasoconstrictrices des fibres musculaires lisses artérielles.

- Autres antihypertenseurs : Les antihypertenseurs centraux, Les alpha-bloquants périphériques, Les vasodilatateurs.

La gale

La gale:

-La gale est une maladie contagieuse caractérisée par des démangeasons cutanées intenses, qui est transmise par les Sarcoptidés.

-Elle est due à un parasite de la peau, invisible à l'oeil nu : le sarcopte (Sarcoptes scabiei), Ce parasite provoque une réaction de défense de l’organisme se traduisant par une éruption cutanée rouge et très prurigineuse.

-La transmission du parasite nécessite un contact direct et intime, ce qui la fait parfois classer dans les maladies sexuellement transmissibles. Le contact avec la literie, les vêtements et tissus peut suffire.

Causes:

-les contacts physiques étroits avec une personne infestée par la gale, permettent aux sarcoptes de se transmettre facilement d'une personne à l'autre.

Symptômes:

-démangeaisons intenses, qui s'aggravent durant la nuit, On les observe surtout entre les doigts, sur la face antérieure des poignets, aux plis des coudes, sous les aisselles, à la ceinture, sur la face interne des cuisses, sur la partie inférieure des fesses, sur les aréoles des seins chez la femme, et au niveau du gland chez l'homme.

-éruption cutanée

-des croûtes épaisses qui se forment sur la peau.

-des lésions de grattage de la peau, aux fesses et à la face antérieure du corps (poignets, ventre, verge, mamelons chez la femme), le visage et le dos sont en général indemnes.

Évolution:

-grattage intense, peut causer des saignements et des plaies vives conduisant à une surinfection des lésions par des bactéries.

-Une inflammation des vaisseaux lymphatiques locaux peut également se produire.

Diagnostic:

-on gratte à la curette les squames et les petites vésicules, on les dépose sur une lame en ajoutant une goutte de sérum physiologique et on observe au microscope à faible grossissement, à la recherche de sarcoptes adultes (taille 250 µm, rare) et d'œufs.

-On peut aussi faire un test à l'encre de Chine (visualisation des sillons) : on applique de l'encre sur les régions érythémateuses et/ou prurigineuses, puis on lave avec de l'alcool. Les sillons restent colorés.

Traitements:

-Il faut absolument traiter le patient et son entourage en même temps(famille, conjoint).

-Il existe plusieurs sortes de produits pour traiter la gale:

-Ascabiol: Antiparasitaire externe, ce médicament peut être irritant (rincez abondamment en cas de contact avec les muqueuses).

-En limiter l'application chez le nourrisson.

-Sprégal: à pulvériser le soir sur tout le corps sauf visage et cuir chevelu, Savonnage 12 à 24 heures plus tard.

-Ce produit peut être utilisé chez le nourrisson.

-Benzoate de benzyle: on le compléter avec le traitement oral dans certains cas, attention à prendre des précautions telles que le bandage des mains chez les jeunes enfants et nourrissons pour éviter une ingestion, qui peut provoquer des convulsions.

-Pyréthrines (perméthrine): contre-indiqué chez les asthmatiques et les cas de bronchiolites pour éviter de possibles bronchospasmes.

-Lindane: Il est déconseillé en-dessous de 10 ans et chez la femme enceinte.

-Ivermectine: médicament ingéré par voie orale, très efficace que les applications locales, on peut l'utiliser dans les formes résistantes et au-delà de l'âge de 5 ans

Attention..!! ces produits sont irritants pour la peau et nécessitent parfois l'application de crème cortisonée.

-Le prurit peut persister quelques jours après le traitement. L'application de crème cortisonée peut être utile surtout s'il y a eczématisation des lésions.

-Refaire le même traitement huit jours plus tard au patient et à son entourage.

-Les vêtements, les draps (et tout ce qui peut le supporter) seront lavés en machine à 60°.

-Placer tout ce qui ne peut être lavé à température élevée dans des sacs en plastique et entreposer le tout à l’extérieur pendant 3-4 jours.

Les polypes intestinaux et le cancer du colon

Les polypes intestinaux:

Les polypes intestinaux sont des tumeurs développées à partir des glandes muqueuses intestinales. Tout serait simple si elles n'avaient la fâcheuse tendance à se transformer en cancer du colon.

Le temps de transformation de la forme bénigne à la forme maligne est d'environ cinq ans, toutefois il existe des formes particulièrement graves.

Les polypes intestinaux sont généralement bénins et ne causent habituellement aucun symptôme. On procède toutefois à leur ablation, comme mesure préventive contre le cancer du côlon.

Causes:

-Alimentation trop riche en graisses et faible en fibres alimentaires, viandes trop grillées.

-D’origine génétique par anomalie d’un gène.

-L'age: plus de 50 ans.

-Tabagisme et la consommation d’alcool.

-Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse.

-L'obésité.

Symptômes:

-Rectorragies: des saignements dans les selles.

-Des douleurs du rectum ou des faux besoins.

-Présence de glaires dans les selles.

-Diarrhées d'origine inconnue.

-Douleurs gastriques d'origine inconnue.

-Anémie engendrée par une perte continue de sang lorsque les polypes saignent.

Évolution:

-Les polypes de grande taille peuvent gêner le passage des selles et provoquer une occlusion intestinale.

-Risques de transformation en cancer: augmentent avec l’âge, avec la taille du polype et en fonction de sa structure.

Examen (diagnostic):

-Les examens endoscopiques (rectoscopie, coloscopie): consistent en l’introduction par l’anus d’un tube muni à son extrémité d’une caméra et dont les images sont visibles "en direct" sur un écran. Cet examen est diagnostique (visualisation des polypes et biopsies dans le même temps) et thérapeutique (retrait des polypes lorsqu’ils ne sont ni trop volumineux, ni trop nombreux). Ces examens nécessitent une préparation de l’intestin par lavements évacuateurs ou par "purge" prise depuis la veille.

traitements:

Les polype doit être enlevé lors de la coloscopie, s’il n’est pas trop gros, ou s’il n’en existe pas de nombreux. Dans ces cas là, une exérèse chirurgicale d’une portion de côlon peut s’avérer nécessaire.

Reflux gastro-oesophagien

Reflux gastro-oesophagien ( RGO ):

Les reflux gastro-oesophagiens sont des remontés de liquide acide de l'estomac vers l'oesophage et allant parfois jusqu'à la bouche, provoquant des brulures, parfois des régurgitations, on parle alors de pyrosis.

La personne ressent le plus souvent des sensations de brûlure au dessus de l'estomac, derrière le sternum. Ces brûlures sont calmées totalement ou partiellement par l'ingestion d'aliments.
Causes:

Le reflux gastro-oesophagien peut être lié à un mauvais fonctionnement du sphincter oesophagien inférieur, l’existence d’une hernie hiatale, le stress, une alimentation excessive, trop liquide, trop sucrée (café, thé, alcool..), le tabac, usage des médicaments, La présence d’une certaine bactérie dans l’estomac (Helicobacter pylori).

Symptômes:

-La pyrosis: sensation de brûlure remontant derrière le sternum.

-Des régurgitations: qui donnent un goût amer dans la bouche.

-La sténose de l'œsophage: la formation de cicatrices sur l'œsophage, qui réduit le diamètre de l'œsophage et rend la déglutition difficile.

-La pharyngite: une inflammation de la gorge, qui touche les cordes vocales et peut se manifester par une altération de la voix.

-Une œsophagite: une inflammation de l'œsophage, qui peut rendre la déglutition douloureuse.

-Des problèmes dentaires.

-L'hyperplasie de Barrett, qui se produit en cas de cicatrisation anormale d'une région de la muqueuse de l'œsophage.

-L'asthme.

-Une voix enrouée.

-Un mal de gorge chronique.

-Une toux chronique ou un hoquet fréquent.

-Des nausées.

-Une mauvaise haleine persistante.

-Une difficulté à avaler.

-Des maux d’estomac et des vomissements.

-Une perte de poids.

-Des expectorations (crachats) qui contiennent du sang, ou du sang dans les vomissements ou dans les selles (selles noires).

Évolution:
Les principales complications du RGO sont:

-La métaplasie (transformation de la muqueuse du bas oesophage en muqueuse gastrique sous l'effet de l'acidité).

-L'endobrachyoesophage (remplacement de la muqueuse du bas oesophage par de la muqueuse de type gastrique).

-Sur ces zones altérées, on voit parfois se développer des cancers.

Traitements:

-Les antiacides et les alginates: (ex: Maalox, Rolaids, Tums), particulièrement indiqués au moment des douleurs, ils neutralisent l’acidité et n’ont cependant aucun effet sur les lésions.

-Les antagonistes des récepteurs H2 à l'histamine (anti-H2): (ex: Axid, Pepcid, Zantac, Tagamet), ils diminuent la production d’acide par l’estomac.

-Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP): (Losec, Nexium, Pantoloc, Pariet, Prevacid), ils ont une efficacité supérieure à celle de toutes les autres classes thérapeutiques pour traiter le reflux.

-Traitement chirurgical: en cas d’échec des traitements médicamenteux, l'intervention chirurgicale est possible, Elles consistent à traiter la hernie hiatale en réinstallant l’estomac dans l’abdomen, et à former une valve anti-reflux au niveau du cardia, en manchonnant la partie haute de l’estomac autour du bas œsophage. Ces interventions peuvent être réalisées au cours d’une coelioscopie (opération sans ouverture de l’abdomen).