Diabète de type 2 et ramadan
Diabète et le jeûne du Ramadan
La majorité des patients diabétique de type 2 suivent le jeûne du Ramadan, même en cas d’avis contraire de leur médecin.
Le Ramadan est une situation qui se répercuter sur le diabète et son traitement.
Le jeûne et/ou le changement de comportement et de style de vie particuliers à ce mois, n’entraînent pas de risques évidents pour la santé chez la majorité des patients.
La période du Ramadan est, néanmoins, caractérisée par un déséquilibre du diabète et par le risque de complications.
Une réalité occultée
Les difficultés du patient à suivre le traitement et les consignes du médecin sont plus importantes à cette période.
Il est normal pour le patient d’en discuter avec les soignants, mais il s’agit d’une réalité occultée : la vérité est difficile à dire par le patient car il redoute les réactions de son médecin.
La nécessite d’une attitude médicale adaptée
L’attitude médicale pratique doit se baser, en plus des résultats des études cliniques, sur la compréhension des interactions possibles et sur l’expérience de suivi des patients au cours du Ramadan.
Un consensus a été proposé sur l’attitude à avoir : indications et contre-indications du jeûne, adaptation du traitement,surveillance et éducation.
La variabilité, au niveau diabète et du patient diabétique mais aussi au niveau des conditions de vie au cours du Ramadan, explique l’importance d’une approche individualisée dans la prise en charge de l’association diabète de type 2 et Ramadan.
Eviter les contre-attitudes médicales
Une attitude standardisée : le médecin donne une réponse standard à des situations cliniques variées, une réponse basée sur ses propre croyances médicales.
Une attitude basée seulement sur le principe de précaution : pour éviter le moindre risque éventuel, le jeûne est interdit par le médecin, qui ne s’intéresse pas à ce que pense le malade.
Une attitude évitant toute implication et responsabilité : le médecin évite de répondre aux questions du patient et de l’aider à surmonter ses difficultés.