Les complications
La coqueluche est susceptible de se compliquer surtout chez les nourrisson de moins de 6 mois, ces complications découlent des phénomènes qui surgissent au cours de la maladie:
Les phénomènes respiratoires, paroxystiques ou continus, sous forme de quinte de toux intense et prolongée, aboutissant à une apnée ou apnées syncopales qui provoque un arrêt respiratoire inopiné.
Les phénomènes neurologiques: à type de convulsions ou d’encéphalopathies, soit en rapport avec des hémorragies ou des anoxies cérébrales, elle étaient décrites assez fréquemment pendant l’ère pré-vaccinale et laissant des séquelles neuro-sensorielles.
La surinfection était fréquente et se voit de moins en moins actuellement, elle est due au pneumocoque et l’Haemophilus, les surinfections sont plus fréquentes chez le jeune nourrisson.
L’atteinte alvéolaire donne la fameuse pneumo-coqueluche alvéolaire qui se manifester par la fièvre et la persistance d’une dyspnée entre les accès de quinte, la surinfection peut se manifester sous forme de pneumonie d’atélectasie, d’empyème, d’une otite ou d’un pneumothorax, à distance persiste une hyper-réactivité bronchique pouvant être le lit d’une maladie asthmatique, mais le lien entre coqueluche et asthme n’est pas établit.
Les complications nutritionnelles étaient très fréquentes chez le petit nourrisson, la sévérité de la toux et la fréquence des quintes, compromettent très sérieusement l’alimentation, à cela s’ajoutent les vomissements, cette situation aboutie à un état de malnutrition avec déshydratation, actuellement avec les moyens d’assistance nutritionnelle et les traitements anti-reflux on assiste à moins les complications de ce genre.
D’autre complications mécaniques peuvent être citées tel que: les hernies ombilicales et inguinales, les prolapsus rectaux, les hémorragies oculaires et les ulcérations du frein de la langue.
Diagnostic
Le diagnostic clinique est souvent difficile car la clinique est celle d’une pneumopathie banale au tout début, une toux dite coqueluchoide peut être provoquée par d’autres agents tels les types de Bodetella et les adénovirus, ainsi le diagnostic de certitude ne pourra être orienté qu’avec des images bronchiques hilo-phréniques ou une image thoracique strictement normale.
La numération formule sanguine (NFS) montre une hyper-leucocytose à lymphocyte importante supérieure à 10.000/mm3.
Le diagnostic bactériologique est prouvé par la culture des sécrétions naso-pharyngiennes qui est lente (plus d’une semaine), la réaction des polymérisation en chaîne (PCR) est une technique rapide (2 jours), elle est plus spécifique et plus sensible que la culture.
La sérologie de la coqueluche peut être positive en cas d’une infection, cette technique est plus spécialement L’ELISA est très utilisée dans le diagnostic de la coqueluche, elle nécessite deux prélèvements à quatre semaines d’intervalle, ce qui rend son diagnostic plus rétrospectif, la sérologie de la coqueluche sert beaucoup plus au test de la réponse vaccinale qu’au diagnostic de la maladie.
La coqueluche est susceptible de se compliquer surtout chez les nourrisson de moins de 6 mois, ces complications découlent des phénomènes qui surgissent au cours de la maladie:
Les phénomènes respiratoires, paroxystiques ou continus, sous forme de quinte de toux intense et prolongée, aboutissant à une apnée ou apnées syncopales qui provoque un arrêt respiratoire inopiné.
Les phénomènes neurologiques: à type de convulsions ou d’encéphalopathies, soit en rapport avec des hémorragies ou des anoxies cérébrales, elle étaient décrites assez fréquemment pendant l’ère pré-vaccinale et laissant des séquelles neuro-sensorielles.
La surinfection était fréquente et se voit de moins en moins actuellement, elle est due au pneumocoque et l’Haemophilus, les surinfections sont plus fréquentes chez le jeune nourrisson.
L’atteinte alvéolaire donne la fameuse pneumo-coqueluche alvéolaire qui se manifester par la fièvre et la persistance d’une dyspnée entre les accès de quinte, la surinfection peut se manifester sous forme de pneumonie d’atélectasie, d’empyème, d’une otite ou d’un pneumothorax, à distance persiste une hyper-réactivité bronchique pouvant être le lit d’une maladie asthmatique, mais le lien entre coqueluche et asthme n’est pas établit.
Les complications nutritionnelles étaient très fréquentes chez le petit nourrisson, la sévérité de la toux et la fréquence des quintes, compromettent très sérieusement l’alimentation, à cela s’ajoutent les vomissements, cette situation aboutie à un état de malnutrition avec déshydratation, actuellement avec les moyens d’assistance nutritionnelle et les traitements anti-reflux on assiste à moins les complications de ce genre.
D’autre complications mécaniques peuvent être citées tel que: les hernies ombilicales et inguinales, les prolapsus rectaux, les hémorragies oculaires et les ulcérations du frein de la langue.
Diagnostic
Le diagnostic clinique est souvent difficile car la clinique est celle d’une pneumopathie banale au tout début, une toux dite coqueluchoide peut être provoquée par d’autres agents tels les types de Bodetella et les adénovirus, ainsi le diagnostic de certitude ne pourra être orienté qu’avec des images bronchiques hilo-phréniques ou une image thoracique strictement normale.
La numération formule sanguine (NFS) montre une hyper-leucocytose à lymphocyte importante supérieure à 10.000/mm3.
Le diagnostic bactériologique est prouvé par la culture des sécrétions naso-pharyngiennes qui est lente (plus d’une semaine), la réaction des polymérisation en chaîne (PCR) est une technique rapide (2 jours), elle est plus spécifique et plus sensible que la culture.
La sérologie de la coqueluche peut être positive en cas d’une infection, cette technique est plus spécialement L’ELISA est très utilisée dans le diagnostic de la coqueluche, elle nécessite deux prélèvements à quatre semaines d’intervalle, ce qui rend son diagnostic plus rétrospectif, la sérologie de la coqueluche sert beaucoup plus au test de la réponse vaccinale qu’au diagnostic de la maladie.
“Revue Marocaine de Biologie-infectiologie”
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