Le traitement antibiotique
La résistance du pneumocoque aux antibiotiques (notamment à la pénicilline) est un problème d’actualité dans tous les pays.
En France, 50% des pneumocoques isolés dans les otites ont une sensibilité diminuée à la pénicilline.
Les pneumocoques à haut niveau de résistance sont fréquents dans les méningites et les otites mais sont plus rares dans les pneumonies de l’enfant.
L’antibiotique de choix est la pénicilline du groupe G (100000 UI/kg/j) ou mieux une amoxicilline 100 mg/kg/j sans dépasser 3g/j et ceci pendant 8 jours, ce traitement à sensibilité diminuée.
En cas d’échec du traitement après 48 heures (persistance de la fièvre), il faut penser à une résistance ou à un autre germe, en particulier un Mycoplasma pneumoniae.
Traitement non antibiotique
La résistance du pneumocoque aux antibiotiques (notamment à la pénicilline) est un problème d’actualité dans tous les pays.
En France, 50% des pneumocoques isolés dans les otites ont une sensibilité diminuée à la pénicilline.
Les pneumocoques à haut niveau de résistance sont fréquents dans les méningites et les otites mais sont plus rares dans les pneumonies de l’enfant.
L’antibiotique de choix est la pénicilline du groupe G (100000 UI/kg/j) ou mieux une amoxicilline 100 mg/kg/j sans dépasser 3g/j et ceci pendant 8 jours, ce traitement à sensibilité diminuée.
En cas d’échec du traitement après 48 heures (persistance de la fièvre), il faut penser à une résistance ou à un autre germe, en particulier un Mycoplasma pneumoniae.
Traitement non antibiotique
- L’alimentation et l’hydratation sont importantes dans les formes sévères avec détresse respiratoire, on peut avoir recours à une alimentation par sonde nasogastrique ou par voie veineuse.
- Les antipyrétiques tel l’aspirine (60 mg/kg/j), le paracétamol (40 à 60 mg/kg/j) et l’ibuprofène (30 mg/kg/j) sont très utilisés.
- L’oxygénothérapie parfois nécessaire car c’est le pneumocoque qui semble le plus responsable d’hypoxie.
- Une surveillance par analyse des gaz du sang par saturomètre est indispensable en cas de formes sévères avec détresse respiratoire.
- La kinésithérapie respiratoire est indiquée quand il existe un encombrement et lorsque l’enfant est jeun avec une toux inefficace.
- Les mucolytiques et les mucorégulateurs, leur utilisation reste non justifiable dans toutes les pneumopathies, s’ils ne sont pas associés à nue atteinte bronchique et s’ils ne sont pas couplés à une kinésithérapie respiratoire.
- Les antitussifs par contre ne sont utilisés que si la toux gène le sommeil de l’enfant.
“Revue Marocaine de Biologie – Infectiologie”
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