L'embolie pulmonaire

Dans les embolies pulmonaires, des caillots viennent boucher un certain nombre de capillaire (petits vaisseaux sanguins) à l'intérieur du poumons.

ce bouchon bloque la circulation dans une zone plus ou moins importante : on dit que cette région pulmonaire est infarcie.
Si cette région est peu étendue, ce n'est pas forcément grave, mais lorsqu'un grand nombre de capillaires sont bouchés, une zone importante demeure non irriguée et finit par mourir : c'est la nécrose.
Elle ne peut donc plus jouer son rôle et du coup, la quantité d'oxygène qui parvient dans le sang est diminuée, le cœur est obligé de pomper plus fort, notamment le ventricule droit, qui peut en souffrir, surtout s'il est déjà fatigué (insuffisance cardiaque droite), le tout se traduit par une difficulté à respirer (dyspnée).
Comme toujours dans les cas de dyspnée, il faut laisser le malade assis, le rassurer et appeler rapidement un médecin.

Signes de l'embolie pulmonaire

Le diagnostique est difficile car les signes cliniques sont capricieux : ils varient énormément d'un cas à un autre.
Les plus fréquents sont un bleuissement de la peau (cyanose), une difficulté à respirer (dyspnée), une douleur thoracique, une accélération du cœur, donc du pouls (tachycardie), et une diminution extrême de la tension (collapsus voir choc).

Le diagnostic imposent une hospitalisation

 Un diagnostic sûr et précis n'est généralement possible que grâce à des examens complémentaires, effectués en hôpital ou en clinique : la scintigraphie pulmonaire ou l'angiographie pulmonaire.
Comme pour l’infarctus du myocarde (du cœur), si le diagnostic intervient rapidement (dans les premières heures).

Traitement de l'embolie pulmonaire

Le traitement comprendra généralement une fibrinolyse en service de réanimation.
La fibrinolyse consiste à injecter au malade des médicaments pour dissoudre le ou les caillots.
Un cathéter permet de les amener le plus près possible des vaisseaux obstrués pour les déboucher et permettre à nouveau l'irrigation des régions atteintes, avant que le manque d'oxygène ne cause de véritables dégâts au poumons.
Dans les cas moins graves, la fibrinolyse naturelle du corps humain dégagera les vaisseaux atteints par l'embolie pulmonaire.
Entre-temps, le traitement consistera notamment à apporter de l'oxygène et administrer un anticoagulant pour fluidifier le sang (héparine).

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