Besoins nutritionnels de l’être humain

Besoins nutritionnels de l’être humain:

L’organisme humain est stable dans un flux continue de matière et d’énergie.

Besoins glucidiques :

Les sucres ou hydrates de carbone ont un rôle énergétique par excellence, 1g de l’énergie est fournie par la combustion de glucides.

Besoins lipidique :

Les lipides : sources importante de calories (1g = 9cal) ces lipides dont l’organisme ne peut faire la synthèse sont le vecteur habituel de vitamines liposolubles.

Besoins protidiques :


-Définition des protéines :


Ce sont des composés organiques contenant en plus du carbone de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote que l’on ne retrouve ni dans les glucides, ni dans les lipides.

-Rôle des protéines :


-L’édification des tissus : (rôle constructeur)

La dégradation des protéines alimentaires au cours du processus de digestion conclue à la libération des acides aminés qui vont se combiner pour former les protéines tissulaires.

-Entretien des tissus : (renouvellement).

Les tissus sont soumis à un renouvellement continu par suite de l’usure de certaines cellules qui doivent être remplacées par des cellules jeunes.

-Apport énergétique :

Les protéines utilisés des fois à des fins énergétiques constituent un véritable gaspillage du point de vue économique.

-Stimulation de l’appétit :

Ils stimulent et améliorent l’acceptabilité des repas.

-C’est grâce aux protéines de haute qualité que notre organisme fabrique les anticorps ou (gamma globulines).

-Rôle de réparation :

Toutes agression (maladies aigues ou chroniques : diarrhée tuberculose ; typhoïde . . . .) entrainent des pertes tissulaires.

Besoins quantitatif des protéines :


Ce besoin est plus important que le sujet jeune est en croissance:

• Un écolier (adolescent) : a besoin d’1,5 g/Kg/j de protéines.

• Femme enceinte et allaitante : a besoin d’1,5 à 2 g/Kg/j de protéines.

• Enfant :

-De 0 à 1 an : a besoin de 2 g à 2,5 g/Kg/j de protéines.

-De 2 à 5 ans : a besoin de 2 gr/Kg/j de protéines.

Besoin qualificatif des protéines :


Les acides amines indispensables forment la structure de base des protéines.

Ils ne sont pas synthétisés par l’organisme mais ils doivent être apportés par l’alimentation.

Tout ces acides aminés au nombre de vingtaine sont utiles mais 8 sont absolument indispensables.

On les appelle : acides aminé essentiels, ce sont :

-L’isoleucine ;

-La leucine ;

-La lysine ;

-La méthionine ;

-La phényl alanine ;

-La thréonine ;

-Le tryptophane ;

-La valine ;

Tous ces acides aminés sont présent dans les protéines d’origine animale, c’est pour cela qu’elles ont une grande valeur biologique : ce sont des protéines « Complètes ».

Elles sont fournies par :

Les œufs ; viandes ; abas ; poissons ; coquillages et crustacés.

L’œuf vient en tête auquel on donne la note 100 en comparaison du quel on donne une note aux autres protéines.

L’œuf est appelé protéine de référence.

Par contre les protéines végétales sont incomplètes et suivant les plantes c’est l’un ou l’autre des acides aminés essentiels qui est déficitaire.

Hors l’organisme on ne peut utiliser l’ensemble que s’il possède en quantité suffisante tous les acides aminés à la fois.

Ainsi le plus part des céréales qui contiennent surtout des glucides mais aussi des protéines et sont pauvres en lysine.

C’est ainsi que les légumes sec, riche en cet acide aminé peuvent être associés aux céréales et les valoriser : c’est la supplémentation des protéines.



-Coefficient de digestibilité :

La digestibilité indique le degré d’utilisation de l’alimentation de l’aliment, c.à.d la part qui est réellement absorbée après digestion.

C’est une notion quantitative qui se traduit par le coefficient d’utilisation digestive qui est très élevée pour les protéines d’origine animale (spécialement les œufs, le lait) il est moins par les protides d’origine végétales c.à.d que celles-ci sont moins bien utilisée pour l’organisme.

La cuisson prolongée améliore l’utilisation digestive.

Le CUD est d’autant plus que l’aliment protidique est pauvre en substance non attaquées par les enzymes (Cellulose ; Kératine ;Pectine élastine).

Les protéines d’origine animale ont un CUD plus élevé que celle d’origine végétales car pauvres en substances non digérées.

Exemples :

-Poisson : CUD 99%

-Lentilles : CUD 59%

-Farine de lentille : CUD 78%

La cuisson plongée ou (trempage, mixage) améliore le CUD des ces aliments.

Kératine : Scléroprotéine Imperméable à l’eau.

-Besoin hydrique:

-Teneur en eau de l’organisme :

L’eau représente 63% du poids du corps humain adulte. 69% de celui d’un nouveau né mais cette teneur varie suivant les tissus :

Les muscles contiennent 86% alors que les os n’en contiennent que 25%.

On peut distinguer l’eau des cellules et l’eau des liquides extracellulaires (sang – lymphe).

-Perte en eau subies par l’organisme :

• L’eau de l’urine : 1 à 1.5 l/j.

• L’eau de sueur : 0.5 l/j.

• L’eau de l’air expiré : 03l/j.

• L’eau des matières fécales : 100 ml/j sont plus importantes en cas de diarrhées.

-Besoins en eau :

Elles sont variables par exemple : le travail musculaire qui accélère le rythme respiratoire augmente la sudation, entraine des pertes considérables et le besoin peut être de l’ordre de 10 litres d’eau/jour.

Lorsque la température ambiante s’élève, la sudation augmente et le besoin en eau s’accroit.

Pour un adulte de poids moyen effectuant un travail de bureau à une température tempérée, le besoin journalier d’eau est de 2.5 l/j (1l + boissons ; 1.5 l + aliments) 35 à 50 g/kg/j.

Le besoin en eau est proportionnellement + élevé chez le nourrisson qui devra recevoir 100 à 150 gr/kg/j – 12% du poids.

Ces besoins sont assurés par :

- L’eau de boisson

L’eau contenu dans les aliments (fruits : 85% ; les feuilles de salade : 95 %).

N.B : les diarrhées du nourrisson constituent une menace grave de déshydratation, compliquée de déséquilibre des sels minéraux en plus des risques d’intoxication propres aux différentes diarrhées.

Alimentation de la femme enceinte

Alimentation de la femme enceinte:

Généralité :

La grossesse ne doit pas être le prétexte d’une démesure diététique, tout par excès, que par défaut.

Au cours de la gestion, l’alimentation de la future mère doit permettre le développement d’une grossesse normale c'est-à-dire apporter les éléments indispensables à la formation de fœtus et préparer de réserver en vue d’allaitement.

Besoins énergiques :

-Un régime apportant 2000 à 2500 cal/j.

-Du 1er au 3ème mois de grossesse un supplément de 150 cal/j.

-Du 4ème au 9ème mois un supplément de 350 cal/j.

Ce supplément doit apporter une part importante de protéines de façon à ce que besoin atteigne 1.5 gr à 2 gr/kg/j.

Equilibre du régime :

Le régime d’une femme enceinte doit être équilibré qualitativement comme pour un sujet en bonne santé assurant :

-15 % de protéines.

-30% de lipides.

-55% de glucides.

N.B : il est indispensable que la ration glucidique ne soit jamais inférieure à 250 gr/j car il a été démontré qu’un régime pauvre en glucides accroit le risque d’hypotrophie fœtale.

Les sucres d’absorption rapide seront limités car ils risquent d’aggraver l’hyper insuline.

Besoins en substance de protection : (besoins plastique)

Du fait du développement fœtal, la grossesse élève le besoin en vitamine et en minéraux :

-Vitamine B9 (acide folique) : une supplémentation en folates à partir du 6ème mois allonge la durée de gestion de 5 à 6 jours en moyenne, une augmentation du poids de la taille de nouveau né.

• Sources de vitamine B9 : abats ; viandes ; légumes verts ; épinards ; choux fleurs ; haricots ; pois ; germes de céréales.

• Besoins estimés à 200 – 250 microgrammes.

-Vitamine D : contribue au maintient du pool calcique chez la mère et l’enfant.

-Le calcium : augmente les apports quotidiens recommandés à récupérer son stock de calcium.

-Le fer : la consommation d’aliments riche en fer et/ ou la prise de supplément thérapeutique sont nécessaires pendant la gestion et l’allaitement.

• L’anémie majore les risques d’avortement spontané, de prématuré, et de mortalité fœtale.

• Les besoins en fer seront augmentés pour couvrir les besoins du fœtus qui constitue son hémoglobine et ses globules rouge.

• Le besoin en fer est de 20 à 48 mg/j.

"Référence sels minéraux –
Oligo-éléments
Edition maloine 1996"

-Vitamine C.

-Vitamine A : pour la bonne croissance de fœtus (lait ; beurre cru (30 g) ; 60 g fromage ; 1 œuf ; 300 g de légumes verts ; 300 g de fruits colorés).

-Cellulose : pour un fonctionnement normal de l’intestin.

• 20 mg de fer sont représentés par :

• 150 g de viande.

• 200 g de pain blanc ou pain complet.

• 2 œufs.

• ½ l De lait.

• 500 g de légumes verts.

•400 g de fruits frais.

• 3 pruneaux.

Cas particulières :

-Une femme enceinte ayant (moins de 18 ans d’âge) ses besoins nutritionnels seront plus élevées car à ceux de la grossesse s’ajoutent ceux de la croissance.

-Une femme enceinte exerçant une activité physique importante : élargissement quantitatif de la ration jusqu’à 2800 à 3000 cal/j parfois plus, qui restera malgré tout qualitativement équilibrées.

-Grossesse gémellaire :

• Un apport minéral (calcium ; magnésium ; fer ; et oligoélément ; vit).

• Un apport protidique animal accru.

• Vitaminothérapie de soutien.

-Grandes multipares :

• Lutte contre l’épuisement protidique (protéine animal).

•Apport poly vitaminé et poly minéral (vitamine C ; vitamine A ; calcium ; magnésium).


Tableau indiquant la consommation quotidienne moyenne (régime de la grossesse normale), et ration type pour le régime de la grossesse normal.


Besoins nutritionnels de l’adulte

Besoins nutritionnels de l’adulte:




Besoin énergétique :

Chez un sujet menant une vie sédentaire l’apport est le plus fréquemment de 2000 à 2500 cal/j.

Besoin protidique :

L’apport protidique doit être supérieur à 55 gr de protéines.

Besoin lipidique :

2 à 5 g d’acides gras essentiels présents dans les graisses végétales (huile d’olive ; de tournesol ; huile d’arachide ...).

Besoin glucidique :

Il existe un besoin minéral en glucides de l’ordre de 150 gr/j .

Besoin en sels minéraux :

-Ca et phosphore : 500 à 600 mg de Ca et 1 g/j de phosphore .

-Potassium entre 50 et 150 mg/j.

-Fer : il est fixé à 6 mg/j pour l’homme adulte et 12 mg/j pour la femme adulte.

Besoin en vitamine :

-Vitamine A (Rétinol) = 0.75 mg ou 2.250 UI.

-Vitamine B1 = 0.40 mg/1000 cal.

-Vitamine B2 = 0.55 mg/100 cal.

-Vitamine C = 30 mg/j.

-Vitamine D = 2.5 mg/j.

-Vitamine B9 (acide folique) = 200 mg/j .


La nutrition

La nutrition:





-La nutrition à notre époque est un domaine de plus en plus important parce que l’on connaît de moins en moins l’influence de l’alimentation sur la santé.

-En effet un apport alimentaire équilibré peut maintenir en vie et en bonne santé l’organisme, par contre un simple déséquilibre alimentaire peut détériorer et perturber le fonctionnement de l’organisme de l’individu et l’éducation nutritionnelle reste un domaine privilégie du personnel de santé.


I- Classification des groupes alimentaires :

-Les substances nutritives dont l’organisme a besoin sont fournis par les aliments.

-Les aliments se caractérisent par leur hétérogénéité, le plus souvent ils contiennent à la fois plusieurs de ces substances indispensables.

-Cependant pour un aliment donné la quantité de ces substances varie avec la nature de celui-ci, ainsi on arrive à identifier des groupes d’aliments c.à.d les ensembles de denrées alimentaires ayant une finalité nutritionnelle identifique actuellement on classe les aliments en 6 groupes :


Groupe I : Source de protéines de haute valeur biologique :


Dans ce groupe on trouve les aliments riches en protéines animales mais aussi végétales et qui apportent principalement du Fer, Phosphore, Vit D.

C’est le groupe des viandes de Bœuf, Mouton, Volaille, Abats, poissons, coquillage.

Les légumes secs étant donné leur apport élevé en protéines végétales sont de bonne valeur nutritionnelle (22 % de lysine) tel que , les haricots, lentilles, fèves, petits pois.

Les œufs sont une protéine de référence

Les aliments de ce groupe sont ceux qui servent à construire les tissus du corps (glandes, muscles) à entretenir et réparer les cellules usées.

Groupe II : Source de protéines et de calcium :


Ce groupe est celui des produits laitiers (lait, yaourt, beurre, fromage) il complète l’apport du groupes précédent car ses aliments apportent des protéines d’origines animales mais ils fournissent principalement du Ca++ indispensable à la construction du squelette et des dents essentiel par conséquent aux mères allaitantes et aux enfants.

Groupe III : Riche en acide gras essentiel et vitamines liposolubles :


Ce sont les corps gras d’origine animale et végétale : beurre, huile, fruits oléagineux (olives, amande, pistaches).

La vit A (le beurre en contient une quantité non négligeable) la vit D et E.

Groupe IV : Source d’énergie :


Les Féculents :

Les céréales (blé, orge, mais)

• Les dérivés de céréales (farine, semoule, pâtes ...)

• Le sucre et produits sucrés (miel, confiture, fruits confits ...)

• Les fruits secs (figues, dattes ...)


Groupe V : Source de minéraux (cellulose, Vit A et C) :



Ce sont les légumes et les fruits frais.


Groupe VI : Des boissons :


L’eau indispensable et nécessaire pour compenser les pertes liquidiennes de l’organisme (eau du robinet, l’eau potable ou bien l’eau minérale, jus de fruits, limonades).